Magazine d’été #1 – 5 histoires fantastiques

Pour accompagner les vacances d’été, nous vous avons préparé une édition spéciale en plusieurs épisodes. Anecdotes croustillantes, conseils de lecture, recommandations touristiques… votre newsletter Le Minor se mue en véritable magazine à feuilleter, et en voici l’épisode #1.

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MAGAZINE D’ÉTÉ #1

5 HISTOIRES FANTASTIQUES DE VÊTEMENTS MARINS

Vous connaissez nos racines maritimes et nos vêtements classiques, mais connaissez-vous vraiment les histoires qui se cachent derrière chacun des piliers de notre vestiaire de qualité ?

Voici 5 anecdotes pour rafraîchir votre été !

 

Un bonnet anti-évasion chez les scaphandriers

Commençons par le haut de la silhouette et le bonnet rouge de marin, popularisée par le commandant Cousteau.

Cette couleur vient des premiers scaphandriers, qui étaient des prisonniers de droit commun, désignés volontaires pour éprouver ces équipements dangereux. Pour les repérer sur les bateaux et éviter qu’ils ne s’évadent, ils étaient affublés d’un bonnet rouge, très visible, donc.

C’est devenu par la suite un signe de reconnaissance chez les scaphandriers, un élément identitaire fort.

 

Le col vareuse : la tresse empoissée de Louis XIV

Mais qu’est-ce que ce grand rabat dans le dos des matelots de la marine nationale ? Une sombre histoire de cheveux longs sous Louis XIV.

A l’époque, les marins de la Royale doivent avoir les cheveux longs. Pour qu’ils se tiennent et ne se prennent pas dans les cordages, ces cheveux sont tressés, et enduits de poix. Ils sont donc très salissants. Alors les tailleurs de la marine inventent ce rabat amovible, pour que l’uniforme des matelots de la Marine Royale – qui doit rester propre - puisse être lavé régulièrement !

Si on retrouve toujours ce rabat au dos du pull féminin "à col marin", les cols de nos vareuses en drap de laine, eux, ont été modernisés raccourcis. Le changement de style capillaire des marins d’aujourd’hui ne semblent en revanche pas avoir remis en cause l’existence de ce rabat amovible !

 

La rayure : un trait entre le matelot et le mulot

Il a souvent été dit que la rayure de la marinière existait initialement pour permettre de mieux repérer un homme à la mer. On a dit aussi qu’elle était héritée de l’uniforme des bagnards des galères.

Chez Le Minor, nous sommes séduits par une autre hypothèse historique :

Le bleu des marinières d’origine est à base d’indigo naturel. Cette substance est réputée pour être un répulsif pour les rats, et donc essentielle pour sauvegarder son vêtement intact lors d’une longue traversée, sur un galion qui pouvait être infesté de ces bestioles. Mais l’indigo coûtant cher, la rayure fut inventée pour en utiliser… moitié moins, tout en couvrant la totalité du vêtement.

Une version plus poétique selon nous ! 

 

Les boutons qui coupent le vent

Vous le savez tous déjà, les boutons du sailor jumper sont là pour en faciliter l’enfilage. C’est naturel, tout le monde le sait, et c’est d’autant plus nécessaire pour un pull conçu pour être près du corps, un peu comme une combinaison contemporaine en néoprène.

Ce que l’on sait moins, c’est que cette patte de boutonnage est une innovation écossaise. Avant son apparition, sur les côtes bretonnes comme chez tous les marins de Grande Bretagne ou d’Europe du Nord, il fallait se contenter d’un col évasé, et pallier le manque d’isolation au col par une écharpe.

Mais vous êtes-vous déjà demandé pourquoi ces boutons étaient sur l’épaule, et non devant, dans l’axe du cou, comme on peut le voir sur un polo ou un pull camionneur ? C’est tout simplement pour se protéger du vent : positionner les boutons sur l’épaule permet de conserver un plastron parfaitement isolé, et à la maille d’être parfaitement coupe-vent.

 

La poche pour voyager dans le temps

Terminons pas la poche poitrine du Kabig.

Ce n’est pas une anecdote car vous savez sans doute que la poche située sur la poitrine du Kabig est une poche chauffe-main, imaginée par les premiers porteurs de ce manteau historique : les goémoniers, travailleurs sur la grève, les mains dans l’eau, qui trouvaient dans cette poche un répit salvateur.

La poche de nos Kabigs version 2022, est à double entrée : les mains ne se touchent pas, chacune est entourée d’une enveloppe de drap de laine, et ainsi parfaitement réchauffée.

Ce que nous dirons de plus sur cette poche, c’est qu’elle est un symbole du lien entre tradition et modernité : dans les années 50, lorsque Le Minor relance ce vêtement ancien pour en faire une icône de mode, les tailleurs de nos ateliers n’en changent pas la recette historique et cette poche devient une signature, une griffe de mode.

Aujourd’hui encore, cette poche, avec sa coupe crantée et sa couture zigzag symbolise presque à elle seule la mission de notre maison Le Minor : continuer à créer des vêtements beaux, désirables, et éternels, en sauvegardant en France des savoir-faire traditionnels.

 

Découvrez l'intégralité de notre magazine d'été :

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